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Ils sont deux. Deux singes malades. « Two sick monkeys », c’est le nom de ce groupe qui pratique et revendique l’auto-dérision, dans la réflexion. Mais d’abord, peut-on dire groupe, lorsqu’il s’agit d’un duo ? Certes les deux artistes remplissent tellement l’espace de leur charisme et de leur son puissant, qu’on pourrait croire qu’il sont au moins 5 sur scène. Mais, voilà. Ils ne sont que deux. Avec quelques fois un chien, un vrai, sorti d’on ne sait où, qui se balade par là.
Le groupe « Two sick monkeys », s’est formé en décembre 2000, d’une basse et d’une batterie, dans le cadre de ce qu’on appelle le gigging, principalement pour soutenir Darrin Mooney, batteur et percussionniste de « Primal Scream » lors d'une manifestation musicale à Swindon, ville anglaise située à mi-chemin entre Londres et Bristol. « Gigging », vient du mot anglais "gig" et signifie un déplacement d’un « gig » (concert) à l’autre, participant au set d’un groupe le temps de quelques chansons, et repartant ailleurs aussitôt.
Un sens musical aigu, une qualité relationnelle hors pair et une solide capacité d’adaptation sont requises. Les musiciens devant s’intégrer illico à l’atmosphère de chaque concert. Le gigging est très fréquent dans les milieux musicaux du jazz et de l’underground.
Et « 2 sick monkeys » y excelle, lui. Depuis, sa formation, Two sick monkeys, a joué près d’un millier de concerts, dont 8 tournées européennes.
Les deux musiciens se sont construits une solide réputation en jouant en direct avec Nomeansno, Subhumans, Anti-Nowhere League, GBH, Discharge, The Varukers, The Dickies, Total Chaos, UK Subs, Inner Terrestrials, Misfits, The Buzzcocks, Goldblade, 999, Citizen Fish, Vice Squad, Sham 69, Targetpoint, Captain Everything, Neville Staples, The Vibrators, Sonic Boom Six, The Fight and Lord Bishop Rocks.
Mais Fred Nus à la batterie et Pete Tower à la basse et à la voix, continuent aussi, inlassablement et en duo, à enflammer les squats, les salles et les bars.
Le 31 mars, ils étaient à Dresde, le 1er avril à Prague, le 3 à Tubigen en Allemagne et hier samedi 4 avril, ils étaient à Fontenay-sous-bois près de Paris..
Les punks résidant depuis 7 ans au squat « L'Art ou Libre » les ont invités à l’une de leurs 3 soirées annuelles. Ils y ont notamment interprété le très interpellant « Why ? ».
Photos d’ambiance...
Et comme un cri du cœur repris par l’assistance, avec la gestuelle qui convient, « Fuck Off ! ». Ça veut tout dire :
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